Dans un pays qui
Il était une fois, ou plutôt il n'était pas une fois, il ne sera jamais.
- Mais alors, l'histoire est déjà finie ?
- Elle commence au contraire !
Imaginez un lieu, un espace assez grand pour contenir tous les rêves. Un espace tellement grand que même en se concentrant vraiment, on ne peut en voir le bout. Vous savez, le but, le truc qui nous conforte dans nos vies si courtes. Un espace à la démesure du réel, du jamais vu.
Imaginez un temps qui se contracte ou rétracte en fonction de notre vitesse. Je vais lentement et il s'adapte. Sympa comme temps ! Un temps adaptable, un temps à notre échelle. Un temps qui court et qui s'arrête pour regarder l'espace.
Imaginez un jardin extraordinaire, un jardin dont les couleurs n'ont pas encore été inventées, des couleurs à venir, des perspectives au fond, des emboîtement continus de lumières étrangères.
Des espèces à la symétrie incalculable, des espèces dont la beauté serait inversée ou la norme serait inexistante, où la norme serait comme un signe décadent de la forme.
Imaginez des créatures harmonieuses jusque dans la chair des actes. Des actions d'intellect tout relatif. Des cheminements dans les cheminées, et des fumeries dans le bas, des escaliers qui montent pour descendre sans vice ni versa. Des farandoles d'oiseaux prisonniers dans des boîtes crâniennes. Des cris dans des silences éloquents. Des ivresses sobres dans les verres brisés. Un tohu bohu dans l'ordre de chaque chose.
Une apocalypse cosmique dans les révolutions évolutionnistes et du ciment dans les réseaux légers pour figer l'ami qui t'attend au coin d'une rue. Des frères, des vrais, des mains chapardeuses d'idéaux. Des voleurs d'oisive dérive. Des pognes serrées dans des cortèges existentiels et des doigts d'honneur sur des chapiteaux pointus turlututu.
Imaginez encore, imaginez pendant que je dors.
- Mais alors, l'histoire est déjà finie ?
- Elle commence au contraire !
Imaginez un lieu, un espace assez grand pour contenir tous les rêves. Un espace tellement grand que même en se concentrant vraiment, on ne peut en voir le bout. Vous savez, le but, le truc qui nous conforte dans nos vies si courtes. Un espace à la démesure du réel, du jamais vu.
Imaginez un temps qui se contracte ou rétracte en fonction de notre vitesse. Je vais lentement et il s'adapte. Sympa comme temps ! Un temps adaptable, un temps à notre échelle. Un temps qui court et qui s'arrête pour regarder l'espace.
Imaginez un jardin extraordinaire, un jardin dont les couleurs n'ont pas encore été inventées, des couleurs à venir, des perspectives au fond, des emboîtement continus de lumières étrangères.
Des espèces à la symétrie incalculable, des espèces dont la beauté serait inversée ou la norme serait inexistante, où la norme serait comme un signe décadent de la forme.
Imaginez des créatures harmonieuses jusque dans la chair des actes. Des actions d'intellect tout relatif. Des cheminements dans les cheminées, et des fumeries dans le bas, des escaliers qui montent pour descendre sans vice ni versa. Des farandoles d'oiseaux prisonniers dans des boîtes crâniennes. Des cris dans des silences éloquents. Des ivresses sobres dans les verres brisés. Un tohu bohu dans l'ordre de chaque chose.
Une apocalypse cosmique dans les révolutions évolutionnistes et du ciment dans les réseaux légers pour figer l'ami qui t'attend au coin d'une rue. Des frères, des vrais, des mains chapardeuses d'idéaux. Des voleurs d'oisive dérive. Des pognes serrées dans des cortèges existentiels et des doigts d'honneur sur des chapiteaux pointus turlututu.
Imaginez encore, imaginez pendant que je dors.