Ciné-légende : Le labyrinthe

Publié le par LuNa A

Entrée dans le labyrinthe

Dans des rayons de savoir, des personnages qui appellent des pays aux espaces continus. Le temps chavire dans la bibliothèque et l'expérience l'entraîne vers son carcan. Des noeuds, des rouages, une mécanique qui s'enchaîne et qui expire à chaque point final. Un élan, des murs qui s'écartent, une brèche, faille, fêlure de l'être. Percer le secret de l'origine du verbe. Ouvrir un livre à la page 35, déchiffrer son temps.

L'errance

http://www.gateship-one.net/images/dossiers/dedale/dedale.jpg"Les chemins nous l'apprennent.
Ce sont les piétinements qui creusent nos vides."

Elle piétine, tourne, se pause là, dans cet espace avide, il la dévore, l'aspire et la refoule. Des vapeurs d'éther, l'ivresse d'un but pétrifiée par la gorgone de ses angoisses. Elle l'observe, décadence dans un puits sans fond. Le vide creuse un sillon dans sa terre, sol sec, presque poudreux. Elle apprend la voie dont elle a perdu la carte. Le tracé définit sont propre chemin. Brûler la mèche, s'embraser sur la ligne et exploser. Elle ne veut pas finir, la tête tourne, une spirale dans l'espace et l'unité de son être.

Le fil d'Ariane

Dans la poudrière, de dédales en dédales, elle avance cependant, cherchant une sortie. Briser l'obsession de son cheminement, quitter l'obscure force de sa folie. Son coeur palpite dans un tempo, voile rouge d'une corrida et sa pointe finale. Olé ! Elle escamote une nouvelle fois, derrière le pan de tissus rouge, la porte de l'arène, elle vivra.

Publié dans LuNa A : Calligrammes

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