Masturbation littéromane
Je suis pondeuse de germes. Je dépose dans mes horizons des griffures libidinales. J'ai l'envie au fond, ce petit agacement dans mes entrailles. Une impression de devoir être comblée, remplie pour me sentir vivante. Ce n'est pas l'acte sexuel en lui même que je cherche, c'est devenir ce sexe qui lâche prise, cet instant éphémère où tout semble s'effondrer et basculer vers un monde parallèle. Qu'est ce qui se passe dans l'orgasme ?
J'ai la tête qui part en vrille, je bascule, un noir global, un trou noir dans le chaos. Mes astéroïdes se baladent de façon intrinsèque. La matière se liquéfie, je ne suis plus corps, un abcès à percer, à laisser échapper sur la surface. Une émergence infinitésimale, une révolution. L'afflux sanguin accélère, je vais mourir.
-cri -
J'ai mal au crâne. J'ai dû éjaculer de moi-même. Je sens que je vais chialer ou rire, je ne sais plus, est-ce si différent ? Je suis apaisée, comme vidée d'une charge. Mes entrailles balbutient, une légère pointe, une contraction de matière sexuelle. Je n'ai plus de mental, chaque vibration est instinctive. Étrangement, l'émotion n'est plus comme évaporée, juste un état d'être, une présence réelle, plus rien n'existe sauf ce trou béant dans mon être. Le vide des viscères dans une paix antédiluvienne.
J'ai la tête qui part en vrille, je bascule, un noir global, un trou noir dans le chaos. Mes astéroïdes se baladent de façon intrinsèque. La matière se liquéfie, je ne suis plus corps, un abcès à percer, à laisser échapper sur la surface. Une émergence infinitésimale, une révolution. L'afflux sanguin accélère, je vais mourir.
-cri -
J'ai mal au crâne. J'ai dû éjaculer de moi-même. Je sens que je vais chialer ou rire, je ne sais plus, est-ce si différent ? Je suis apaisée, comme vidée d'une charge. Mes entrailles balbutient, une légère pointe, une contraction de matière sexuelle. Je n'ai plus de mental, chaque vibration est instinctive. Étrangement, l'émotion n'est plus comme évaporée, juste un état d'être, une présence réelle, plus rien n'existe sauf ce trou béant dans mon être. Le vide des viscères dans une paix antédiluvienne.